Archives mensuelles : décembre 2017

ZAC multisites Saint-Fiacre/Verdun – Berlioz/Fublaines – Avis de participation du public par voie électronique

Le dossier sera consultable
sur le site www.zac-trilport.fr
et sera mis à disposition du public :

 

– en mairie de Trilport, 5 rue du Général-de-Gaulle —
lundi, mercredi, jeudi et vendredi
de 8h30 à 12h00 — 14h00 à 18h00,  

mardi de 14h00 à 18h00 
et samedi de 9h00 à 12h00.

Prolongation jusqu’au 3 mars inclus

Chacun pourra prendre connaissance du dossier et éventuellement porter ses observations dans le registre prévu à cet effet. De même, les observations pourront être adressées par e-mail à l’adresse suivante : zac@trilport.fr

 

 

À La Noyerie, pour un repas des aînés plus festif

La ville de Trilport avait, cette année, choisi d’honorer ses aînés au complexe de La Noyerie en leur offrant la possibilité de se restaurer, puis de danser sur les rythmes rocks et de salon sélectionnés spécialement pour eux. Dédié aux plus de 69 ans, ce rendez-vous important a réuni près de 200 convives venus commencer les Fêtes.

Dimanche 17 décembre, le Centre communal d’action sociale (CCAS) avait convié les Trilportais de plus de 69 ans au traditionnel repas annuel de fin d’année. Après les discours du maire Jean-Michel Morer, et de Danielle Bourguignon première adjointe qui ont accueilli chacun et chacune individuellement en rappelant le plaisir de les recevoir, la convivialité a été le principal ingrédient de ce rendez-vous. La délocalisation de la salle des Fêtes au gymnase de la Noyerie a permis d’offrir plus d’espace pour profiter du menu gastronomique, passer de table en table revoir les copains et copines trilportaises, mais surtout, danser.

Danses de salon, rock, le groupe chargé de l’animation a parfaitement mené l’après-midi en mettant une ambiance à laquelle ont su participer les seniors de Trilport, mémoires et liens importants pour la ville. Tous les genres étaient invités : des valses de Vienne au madison, des standards de Charles Trenet aux déhanchements de Johnny Hallyday. L’ambiance aura motivé les plus réticents à oublier les maux de l’âge. Toujours dynamiques et alertes, les invités ont eu un avant-goût de fêtes de fin d’année qu’ils devraient passer avec leur famille. Pour ceux qui n’auront pas cette chance, ce 17 décembre restera comme un vrai moment chaleureux, où souvenirs et sourires étaient réunis pour eux.

Parlons d’enfance : Une 4ème édition riche d’émotions

Du 1er au 9 décembre, pour la quatrième année la ville de Trilport a organisé la semaine petite enfance autour de : « Les émotions : pourquoi et comment comprendre les émotions chez l’enfant ? ».

À l’occasion de « Parlons d’enfance » qui s’est déroulée début décembre à Trilport, des conférences ont chacune réuni une quarantaine de personnes. Autour de la puéricultrice Marie-Hélène Chandon-Coq, de la psychologue Florence Winter, puis de Sandrine Hidalgo-Valdès et Corinne Cioffi, formatrices en pédagogie positive et animatrice de la Fabrique à bonheurs, les Trilportais et Trilportaises ont pu échanger sur les thèmes  « L’importance d’accueillir les émotions du tout-petit » et « Les émotions en faire des alliées pour mieux grandir ». Au cours de cette rencontre, les intervenantes ont pu rassurer les nombreuses assistantes maternelles présentes dans la salle et soucieuses quant à la gestion des émotions des enfants qu’elles accueillent.

Ces rencontres ont su rappeler combien la prise de conscience de l’adulte, et de l’enfant lui-même de ses propres émotions sont des processus complexes. De la naissance à 6 mois, l’enfant va manifester des émotions primaires telles la douleur, le dégout et le plaisir mais aussi manifester de la colère, de la surprise et de la tristesse. Les six mois suivants, jusqu’à ses 1 ans l’interaction avec l’autre apparaît : l’enfant peut décoder les émotions des autres par l’expression sur leur visage vers 8 mois, mais il ne connait pas leur signification. Ensuite, l’enfant commence à montrer des signes de compréhension des émotions humaines. Il différencie deux types d’émotions : les émotions positives et les émotions négatives, et peut adapter son comportement en fonction de l’émotion observée chez sa mère. À partir de deux ans, l’enfant prend plus encore conscience de ses propres émotions qui deviennent plus complexes : expression de la fierté, de la gêne, ou de la honte. Commence aussi la verbalisation des frustrations. À 3 ans, l’enfant peut nommer des situations qui provoqueront ou ont provoqué une émotion.

Afin de mettre en pratique ces savoirs, le Relais d’Assistantes Maternelles (RAM) avait convié les futurs parents, parents et enfants à diverses actions comme des ateliers parents-enfants autour de Corinne Cioffi et Sandrine Hidalgo. Celles-ci ont insisté sur l’importance de toujours valoriser les tentatives d’un enfant. L’échec fait partie de la construction de l’être en devenir qu’il convient d’accompagner tout au long de son apprentissage de la vie. Comment en faire des adultes positifs si on ne leur permet pas d’être des enfants sûrs d’eux-mêmes, ayant confiance en eux ? La pédagogie positive est « un apprentissage, un changement de comportement et de paradigme » a ainsi expliqué Sandrine Hidalgo. Les deux intervenantes ont animé deux ateliers : la lecture d’un album pour enfant dans lequel celui-ci est sensibilisé à la façon d’aborder les personnes avec lesquelles il est en désaccord afin de trouver un compromis, et un second sur la fratrie et la relation « complexe » frère et sœurs, « parfois déstabilisante pour les parents ».

Des parcours moteurs ont permis de développer les capacités motrices des petits dans un cadre ludique offrant aussi aux parents l’occasion de voir évoluer leur enfant dans un autre cadre, et pas forcément sous le regard parfois trop protecteur que l’on a tendance à poser sur eux. Le spectacle « Dans les pas de papa » offrait, lui, un regard sur la relation enfant-père : « Un enfant pense à son père qui est parti. Pour travailler… ou bien ? Mais comment faire pour sentir la présence de Papa, malgré l’absence ? Entre espiègleries et petites provocations, dans un paysage de photographies de pères grandeur nature, l’enfant se questionne ». Un labyrinthe sonore et sensoriel était lui proposé au grand public et assistantes maternelles, pour rappeler que les émotions naissent aussi du bruit, du son, de la musique.

Près de 300 personnes (enfants et adultes) se sont rendues aux différents rendez-vous où échanges et informations ont permis une sensibilisation, et qui offre une poursuite à la réflexion. Cette semaine a été l’occasion de rappeler que l’enfant vit quotidiennement des émotions que l’adulte doit pouvoir accueillir en posant des mots sur ce que l’enfant lui montre afin de donner un sens à ses émotions. L’an prochain, « Parlons d’enfance » aura 5 ans. Un âge à partir duquel on devient grand…

Les menus de la cantine pour le 1er trimestre 2018