Résumer en quelques lignes une aventure humaine telle que L’Ancre de lune est difficile, d’autant que des échéances importantes et essentielles sont proches. Si plusieurs raisons en font déjà un projet hors norme, mérite-t-il pour autant l’étiquette d’éco-quartier ?
Sans vouloir rentrer dans un débat sémantique, quasi ésotérique tant le sujet peut porter à polémique en attendant le label « éco-quartier », plusieurs éléments de réponse existent.
Limiter la problématique des éco-quartiers à une somme de « gestes et performances techniques » (suite aux 20 réponses apportées à la grille « EcoQuartier 2011 ») est un non sens, tant ce sujet dépasse. Un éco-quartier est autre chose, un supplément d’âme, mais également une démarche globale et un process continu.
Un degré d’exigence élevé
L’approche initiée, la volonté politique et l’implication des élus à piloter et à porter réellement ce projet, la qualité et la diversité des partenariats noués, le degré d’exigence affiché, la recherche d’innovation, l’étendue des chantiers lancés, la volonté de faire de ce quartier un véritable laboratoire de vie et d’usages sont autant d’éléments à prendre en compte, insuffisants cependant, mais deux raisons font qu’effectivement de L’Ancre de lune un véritable éco-quartier :
- l’ambition d’être non un simple territoire d’exception mais bien de diffusion, avec une réelle capacité à rétroagir sur la ville et le territoire,
- son empreinte écologique, tant au niveau de la bio diversité, que de la réduction des gaz à effet de serre (GES) (les deux indicateurs qui importent, vu les enjeux environnementaux à relever).
Un éco-quartier se doit de dépasser le simple stade de l’intention. Il doit entrer dans le concret. Si jusqu’à présent on pouvait se contenter de bons sentiments en environnement, la situation de la planète nécessite désormais des résultats urgents. Plus que jamais, nous devons penser global et agir localement. C’est ce que Trilport essaie de faire.