Donner
du sens
à la ville

La volonté politique des élus  en faveur de l’environnement s’est traduite concrètement par les mesures prises en faveur de l’éco-construction (démarche HQE sur l’ensemble du programme d’équipement public), l’action des services municipaux (gestion différenciée des espaces verts…), la concertation citoyenne (création d’un Comité 21 dès 2005).

Les priorités en matière d’urbanisme sont particulièrement perceptibles dans le plan d’aménagement et de développement durable (PADD) du PLU, qui limitent considérablement la consommation foncière et l’étalement urbain afin de protéger les espaces naturels et agricoles. Les élus, conscients des conséquences de la loi SRU sur l’évolution de la commune, ont tenu à privilégier une croissance raisonnée, contrôlée et surtout maîtrisée, prenant en compte à la fois l’urgence environnementale et la nécessité de limiter l’émission des gaz à effets de serre, et cela sans nier ou minorer les besoins sociaux des Trilportais, notamment en logements adaptés et en services de proximité.

C’est ainsi que depuis l’étude d’opportunité initiale de 2006 destinée à apporter des réponses d’aménagement aux demandes de riverains d’une friche à l’abandon, le concept a considérablement évolué. L’idée d’associer à cette étude le Contrat de pôle concernant la gare de Trilport (un des 143 sites franciliens concernés au titre du Plan de déplacement urbain d’Île-de-France) est à l’origine de l’éco-quartier qui a été lauréat 2009 de l’appel à projet « Nouveaux Quartiers Urbains » de la Région Île-de-France.

Le projet initial s’est depuis transformé au fil des mois, grâce au travail mené par les instances de concertation mises en place et aux études préliminaires lancées grâce à l’aide financière de la Région. Aujourd’hui, le choix de l’aménageur vient tout juste d’être fait et c’est un grand projet qui est lancé.

Rayonner sur la ville

Territoire d’expérimentation, l’éco-quartier n’a pas pour vocation de demeurer un territoire d’exception, mais bien de sortir de ses limites et de rétro agir sur la ville en initiant un effet d’entraînement. Il est utile et important que toute l’énergie dépensée, le travail capitalisé, les innovations expérimentées et les progrès réalisés essaiment sur le territoire, tant ils représentent des pratiques urbaines innovantes, plus respectueuses des hommes, de la bio diversité, de l’environnement et in fine de la planète. C’est ainsi que d’autres projets ont été menés, avec les réalisations à l’école de La Charmoye et bientôt celles des écoles Jacques-Prévert, le parc paysager dans le quartier de la Mère-grand, le Relais d’assistantes maternelles…

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